Le premier dessin de cet embut date de 1892.
En 1954, une carte de l’embut é été faite par M. Créat’h .
Le 29 janvier 1954, une inondation a envahi la plaine. De la fluorescéine a été utilisée pour teinter l’eau et ainsi suivre son parcours souterrain. L’eau est ressortie dans une source du côté de Gréolières, la source de Bramafan.
L’altitude du plateau de Caussols est de 1069 mètres, celle de la source de Bramafan est de 450 mètres.
En 1957, le dernier siphon a été passé.
Plus d’informations sur le lien ci-dessous
Caussols vient du mot latin CALX, CALCIS qui veut dire pierre à chaux, soit calcaire.
L’existence d’une église à Caussols est attestée par les sources écrites dès 1158, mais l’ecclesiam de Calsolis représenterait plutôt les droits et la juridiction administrative de l’évêque d’Antibes, et il n’est ainsi pas sûr qu’un édifice matérialise strictement cette mention.
La première mention qui permet de confirmer l’existence d’un édifice de culte à Caussols est tirée d’un acte rédigé au début de l’année 1226. L’acte est en effet rédigé apud Caussols ante ecclesiam Sancti Lamberti.
Toutefois, il est possible qu’une église antérieurement à cette date ait existé si l’on s’en réfère d’une part au petit appareil employé, plutôt caractéristique des églises bâties au cours et au tournant des XIe-XIIe siècles, et d’autre part aux sépultures datées de la même période mises au jour sur le terrain contigu.
Lors des fouilles du cimetière, dans des couches sédimentaires de colluvionnement, des éléments de céramique datés de la fin du Ve / début VIe siècle ont été retrouvés, ce qui laisse supposer la présence d’un habitat au-dessus de cette zone, à la fin de l’Antiquité. Par ailleurs, ce secteur s’appelle Villevieille.
Le secteur a pu être fréquenté dans l’Antiquité car de la monnaie de Marseille daté du IIIe siècle avant J.C. a été retrouvée sur le plateau de Caussols, près d’un habitat antique.
D’autre part, des vestiges d’une tour médiévale du XIe/XIIe siècle pourraient être en faveur du premier habitat de Caussols.
Après le Moyen Âge, l’habitat a été dispersé.
Au milieu du second Moyen Âge, Cipières prend le dessus sur Caussols, interdisant à ce dernier territoire la formation d’un village classique.
Quant à l’église, ses moellons datent du XIe/XIIe siècle, date corroborée par la datation au carbone 14 d’une des trois tombes fouillées : entre 1035 et 1155.
Il s’agit de la tombe d’un homme jeune. Dans les deux autres tombes, on a retrouvé un enfant et une femme, tous deux avaient été atteints de tuberculose.
Les églises sont orientées à l’est. Or le porche de celle-ci est à l’envers.
En 1635, l’église ètait encore orientée correctement. C’est en 1687 qu’a eu lieu le retournement car une partie de l’abside était très abîmée. L’autel a donc été mis de l’autre côté.
La mise en place du porche a été demandé au début du XIXe siècle, aux alentours de 1820.
Commenter cet article