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19 janvier 2015 : visite des villages de Cagnes/Mer et de Biot, ainsi que du mausolée romain de la Chèvre d'Or.
- HAUT-DE-CAGNES
Le château a été édifié vers 1300 par le Seigneur de Cagnes, Rainier Grimaldi. Il sera transformé en demeure seigneuriale vers 1620 par Jean-Henri Grimaldi.
- LA CHAPELLE NOTRE DAME DE LA PROTECTION
Au XIVe siècle, un oratoire est construit hors les murs, sur la route d'Italie. Cet édifice comprenait une abside, ornée de fresques peintes par Andrea de Cella vers 1530, et une nef ouverte destinée à servir de refuge momentané aux pèlerins.
En 1663, après le traité de Péronne qui rend Monaco à la France, Jean-Henri Grimaldi commande la chapelle Notre Dame de la Protection qui sera construite sur l'oratoire.
Ces fresques, de 1530, ont été recouvertes de badigeon en 1650. Ce n'est que lorsque le curé Malplat fait faire des travaux pour créer une fenêtre qu'elles sont découvertes, en 1936.
Dans l'église, une chapelle latérale dédiée aux Carmélites héberge saint Roch, que l'on porte en procession le 15 août.
Une distribution de pains bénis a lieu également à l'extérieur, sous le porche de la chapelle.
Quelques objets dans la chapelle :
La porte de la petite chapelle se referme. Nous repartons dans les ruelles, vers l'église Saint-Pierre et Saint-Paul. Nous passons devant le Petit Château, bâtisse construite par Jean-Henri Grimaldi après son mariage. Le propriétaire nous a autorisés à jeter un coup d'œil dans l'entrée...
En face du Petit Château, le linteau du bûcheron...
Nous suivons des rues ensoleillées et colorées...
... des passages sombres...
... et nous arrivons devant :
- L'ÉGLISE SAINT-PIERRE ET SAINT-PAUL
Église étonnante dans laquelle on pénètre par le balcon avec une vue plongeante sur l'autel.
L'église est restaurée et agrandie au XVIe et au XVIIIe siècle.
Les travaux achevés en 1762 en doublent les proportions.
Dans une vitrine, des santons historiques, uniques et introuvables ailleurs :
Nous terminons la visite de Cagnes par un tour des remparts.
Les murailles sont construites en galets extirpés du poudingue ; certains sont calcaires, d'autres en grès ou granit. Il y a aussi des bombes volcaniques probablement issues du volcan de Biot.
La pause pique-nique terminée, nous nous retrouvons à Biot.
- BIOT
Un clocher triangulaire sur une ancienne chapelle des Pénitents Blancs du XVe, rognée pour laisser passer les bus !
Heureusement, aujourd'hui, la circulation automobile est réglementée.
Le vieux village a gardé ses ruelles étroites...
Une jarre ancienne est scellée dans une ruelle...
... des jarres actuelles ornent les murs...
Quelques belles portes et linteaux...
Élégant balcon et perspective superbe...
Pierre romaine ou mosaïque contemporaine sur les murs...
L'échoppe du cordonnier a fermé, mais le four à pain fonctionne encore dans la semaine...
Nous arrivons à la porte des Tines, datée de 1565. "Tine" signifie "cuve" en occitan.
On y découvre une belle tour carrée...
La porte des Migraniers de 1566 a été endommagée par un véhicule trop haut. Elle attend d'être restaurée.
Une tour ronde l'accompagne...
En remontant vers l'église, nous passons par la place de la Catastrophe :
En haut du village une grande place rectangulaire bordée d'arcades, plein cintre d'un côté, en ogive de l'autre.
C'est ici que se trouve la maison des Templiers.
- L'ÉGLISE SAINTE-MARIE-MADELEINE
L'église de Biot a été reconstruite à partir du XVe siècle, en même temps que le village, sur les ruines d'une ancienne église romane du XIIe siècle remaniée par les Templiers, elle-même bâtie sur un temple romain selon la tradition. La construction ne fut achevée qu'en 1535. Les grandes particularités de cette église sont ses deux clochers, ses deux entrées et l'escalier descendant vers la nef depuis l'entrée principale. Elle possède de nombreux éléments sculptés ou peints dont le retable de la Vierge au Rosaire (XVIe siècle), attribué à Louis Brea et le retable de la Résurrection (Ecce Homo) de Canavesio.
Les fresques mises au jour lors des travaux :
Derrière l'autel, les quatre Évangélistes...
Les tableaux et objets sacrés de l'église, et une pierre romaine cachée au bas d'un pilier :
Nous sortons de l'église...
... pour aller voir la porte d'origine, les courbes, les deux clochers ...
... et la visite s'achève. Nous quittons les jolies placettes, les arches entremêlées, les volets décorés de Biot...
... pour nous diriger vers le mausolée romain de la Chèvre d'Or.
- LE MAUSOLÉE DE LA CHÈVRE D'OR
Il date de l'époque romaine. Imposant, avec une niche qui devait contenir des statues à la gloire de la famille, il se dresse au milieu de thyms, lauriers et romarins...
Le soir tombe sur les vieilles pierres.
Nous repartons sans oublier de remercier chaleureusement nos guides.
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