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Dimanche 13 mars 2016. Découverte du premier village de Roquebillière.
Le sentier traverse la forêt avant de surplomber "lou Caire del Mel" (le Rocher du Miel ) au sommet duquel on aperçoit des vestiges de fortifications ?
En haut de la montagne, en face, se dressait le château de Belvédère, ce qui laisse supposer une relation entre les deux constructions aux alentours du XIIIe siècle.
L'ascension se poursuit jusque sur un plateau.
Sur le site, quelques vestiges, comme ce passage...
... quelques tessons dont l'âge hypothétique serait vers l'an 1000...
... des murets aux pierres imposantes...
Pour retrouver les traces de ce village perdu, les chercheurs se sont basés sur la toponymie, les légendes de villages disparus qui se transmettent de génération en génération. La légende raconte aussi que les pierres de réemploi de l'église proviendraient de l'église de l'ancien village...
Des mesures sur le site révèlent des structures sur 1000m. environ.
Aujourd'hui, le plateau est un lieu de pâture d'hiver, de décembre à février. Le loup y mène parfois des attaques...
Le plateau domine la vallée, les villages Belvédère, vieux Roquebillière et Roquebillière nouveau...
Le vieux Roquebillière a été en partie détruit par un éboulement le 24 novembre 1926, faisant 19 morts. Les habitants sont évacués, la montagne s'avérant instable, un nouveau village est construit en face.
Nous repartons vers Roquebillière pour un joli moment festif au restaurant "Le jardin", suivi de l'AG du CHAAM.
L'après-midi est consacré à la visite de l'église Saint-Michel du Gast de Roquebillière.
L'église Saint-Michel du Gast - photo prise sur le site : http://www.vesubian.com/villages/roque/eglise.htm
Ci-dessous, les informations données par l'Office du Tourisme et du Thermalisme de Roquebillière :
L'église Saint-Michel du Gast, appellée aussi église des Templiers alors qu'il n'y a jamais eu de Templiers à Roquebillière, est située sur la rive droite de la Vésubie et protégée par le rocher Roucas. Cette situation mêlant l'élément féminin (la rivière) et masculin (le rocher) laisse supposer sa construction sur l'emplacement d'un temple païen.
Elle est cédée au Moyen Âge par l'évêque de Nice à l'Ordre des Hospitaliers. Ce dernier a également reçu des biens de l'Ordre des Templiers après leur dissolution, ce qui est peut-être à l'origine de l'appellation "église des Templiers".
À l'intérieur de l'église se mêlent des influences romanes et baroques.
Piliers et chapiteaux de facture romane, aux motifs parfois énigmatiques...
A côté du "noeud", la position de cette tête de bélier intrigue ; s'agit-il d'une pierre de réemploi ?
Bénitier et baptistère...
Un vieux coffre de charité en bois pour recevoir les grains de blé, maïs, seigle...
Une collection de chasubles somptueux...
Une statue de saint Michel...
L'église abrite un grand nombre d'autels et tableaux d'époques et de provenances diverses...
Les noms des morts de la Grande Guerre et de la Catastrophe...
Pour plus de détails sur les oeuvres et leur histoire, il convient de s'adresser à l'association Amont qui a édité un petit recueil au sujet de l'église.
Voir le lien ci-dessous :
Pour terminer, un grand merci à nos guides et au CHAAM.
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