05/02/2023
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La création de Forum Julii semblerait être liée à Jules César, mais il n'y a aucun document qui l'atteste. La seule trace écrite sur l’existence de Forum Julii date de 43, dans une correspondance de Cicéron au sujet de la deuxième guerre civile romaine.
Forum Julii était une ville romaine riche. Elle devait sa richesse à son port.
On y entrait par la porte de Rome qui était de forme ronde. L’aqueduc venait jusqu’à elle. La ville était cernée d’une enceinte. A l’extérieur de l'enceinte, derrière le parking, on a retrouvé une nécropole et sous le parking, des fours.
A l’intérieur de la cité, on a retrouvé les restes d’un moulin hydraulique, le canal de fuite mais pas le canal d’adduction.
La population de Forum Julii ne dépassait 10 000 habitants alors que Rome en avait 1 million.
La mer, à cette époque, était plus à l’intérieur des terres. Forum Julii a été construite en partie sur la roche, en partie sur du remblai.
Site de la Plate-Forme romaine
Le nom Plate-Forme est due au fait que la construction soit faite sur une plate-forme artificielle. Le terrain étant en pente, il a fallu remblayer. Le remblai est maintenu par une enfilade d’espace voûtés qui sert de soutien à la structure.
Le site est connu depuis le XVIIIe siècle. En 1886, il est classé aux Monuments historiques. Il est resté propriété de l’État jusqu’en 2010. En 1930, il y a eu un premier terrassement pour avoir le plan du site. Mais les vraies fouilles ont eu lieu dans les années 1960/1963 par Paul-Albert Février qui a découvert quelques éléments, puis le site est resté à l’abandon. En 2015, la Ville fait un projet de mise en valeur du site, avec un aménagement en trois phases. Les fouilles actuelles n’ont pas permis, pour l’instant, de donner une datation précise.
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Le parc minéralisé :
– Le moulin hydraulique :
On a ici des assises sacrificielles. Ce que l’on voit n’est pas d’époque romaine, il s’agit de matériaux antiques mais disposés par les archéologues pour conserver le monument et le rendre compréhensible au public. La meule est antique.
Le tracé du canal de fuite est représenté en gris. On y a retrouvé un morceau du casque de Minerve. Ce canal rejoint un collecteur plus grand qui va vers le port.
L’eau était une richesse. La construction d’un aqueduc devait avoir un intérêt majeur et de prestige. Long de 40 km, le captage était à Mons. L’aqueduc débouchait sur un château d’eau qui redistribuait l’eau dans la ville.
– Une tour d’enceinte :
Ici, on voit encore les fondations d’une tour d’enceinte ronde. Le mur moderne suit le tracé de l’enceinte d’origine qui était sur le talus et s’est effondrée avec le temps. La tour donne la direction de l’enceinte.
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Le site de la Plate-Forme romaine
Le site est connu depuis le XVIIIe siècle. En 1886, il est classé aux Monuments historiques. Il est resté propriété de l’État jusqu’en 2010. En 1930, il y a eu un premier terrassement pour avoir le plan du site. Mais les vraies fouilles ont eu lieu dans les années 1960/1963 par Paul-Albert Février qui a découvert quelques éléments, puis le site est resté à l’abandon. En 2015, la Ville fait un projet de mise en valeur du site, avec un aménagement en trois phases. Les fouilles actuelles n’ont pas permis, pour l’instant, de donner une datation précise.
Le site présente une immense structure entourée par une enceinte. Les vestiges d’une autre tour, ronde elle aussi, et le mur d’enceinte sont visibles.
L’entrée de la structure est monumentale. Devant elle, plus bas, les restes d’un égout. La route devait passer dessus. On n’a pas retrouvé d’escalier pour accéder à l’entrée. Il y aurait peut-être eu une rampe carrossable, ou un portique et un escalier, pour l’instant pas retrouvés.
Au centre de l’édifice, un péristyle immense avec un grand bassin central et quatre bassins plus petits dans les angles, pour alimenter le bassin central. Ces bassins étaient alimentés par l’eau de pluie, ce qui laisse à penser que cet édifice existait avant l’aqueduc.
On trouve aussi un balneum, thermes privées, avec vue sur la mer. Lors des premières fouilles, un sol en mosaïque a été photographié, mais il reste introuvable à ce jour. Il ne reste que trois panneaux de marbres colorés, aujourd’hui en sécurité au musée.
Pour accéder au balneum, les vestiges d’un couloir au sol blanc.
On n’est pas dans une maison quelconque. L’édifice mesure 8000 m², c’est un édifice majeur, avec tous les éléments de la domus, mais en position haute, dominant la ville, avec vue sur la mer.
Quelques pièces...
On a mis à jour aussi les espaces techniques, les pièces où il y avait de l’eau.
Au XIXe siècle, un escalier a été créé pour accéder à la citerne souterraine, placée sous le bassin central. Elle est très bien conservée, on a encore l’enduit intact par endroit. Elle servait à stocker l’eau qui venait des bassins.
Conclusion : vu la dimension, la position et les travaux effectués, il est possible que cet édifice soit en lien avec le pouvoir impérial, non pas comme un édifice public, mais plutôt comme une demeure de fonction, peut-être pour héberger l’élite de l’empire.
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Site de la butte Saint-Antoine
Le mur d’enceinte, médiéval, repose sur le mur romain.
L’enceinte a été en partie détruite lors de la construction du bunker allemand.
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