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TERRES D'AQUI

TERRES D'AQUI

Le blog du Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alpes-Maritimes..


SAINT-CEZAIRE-SUR-SIAGNE

Publié par M.C sur 19 Mars 2023, 17:05pm

Catégories : #sorties CHAAM

19/03/2023

 

Cliquer sur les photos pour les agrandir

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Ethymologie :

- Première hypothèse : Césaire, évêque d’Arles, ancien moine de l’abbaye de Lérins

- Deuxième hypothèse : d’après le cadastre de 1820, le site se serait appelé castrum Cesaris, car, au vu des vestiges romains, Jules César aurait installé son QG dans la région, hypothèse non avérée car il n’y a aucune preuve.

Les puits de la Vierge

SAINT-CEZAIRE-SUR-SIAGNE

Ce remarquable ensemble se situe en contrebas de l’école au niveau du Plan. Longtemps appelés "Puits romains", ils furent baptisés puits de la Vierge au moment de la construction de la colonne dédiée à la Vierge durant la mission de 1865. Leur construction se fit à partir du 16ème siècle, probablement sur les vestiges datant de l'occupation romaine. Deux puits datent du 19ème. Quatre puits sont couverts d'une voûte hémisphérique et devaient être réservés à la consommation humaine, tandis que les cinq autres, entourés d’auges et équipés de crochets dans la pierre, étaient destinés aux animaux.

https://www.saintcezairesursiagne.fr/index.php/culture-patrimoine/patrimoine/patrimoine-bati

SAINT-CEZAIRE-SUR-SIAGNE

En 1505, on trouve une mention de deux puits, mais cela concernerait plutôt les réservoirs d’eau du château. Le récit mentionne également un texte de 1474 où il est question de trois puits près du château et d’un puits à côté de la forêt, mais ce dernier texte n’a pas été retrouvé.

Les puits étaient en priorité destinés aux hommes. Il y en avait un réservé aux animaux. La Siagne coulant en contrebas, Saint-Cézaire manquait d’eau. Les récoltes étaient restreintes. Il n’y avait pas assez de fourrage, donc peu de bétail et par conséquent, pas assez de fumier.

En 1783, trois puits sur six sont couverts.

En 1860 et 1878, la pénurie d’eau et l’augmentation des impôts sont à l’origine du départ de plusieurs familles.

Le dolmen de Mauvans sud

Le dolmen

Le dolmen

La première description a été faite en 1892. Il semblerait que le dolmen ait été utilisé à deux époques différents, et ce ce fait, le monument a été bouleversé. Au vu des fouilles effectuées, il pourrait avoir été bâti au Néolithique final et réutilisé au Bronze ancien, moyen et peut-être final.

Voir ce lien pour plus de détails :

 

Le tumulus de Mauvans sud

Le tumulus

Le tumulus

Bien que la datation de celui-ci soit impossible, en règle générale, les tumulus sont postérieurs aux dolmens. D’autres tumulus de ce type ont été datés du Bronze ancien.

La chambre

La chambre

Composé d’une seule chambre, le tumulus n’a pas de couloir d’accès. La chambre de celui-ci mesure 1,70m de diamètre, le tumulus, 10m.

Les fouilles ont ramené plus de 300 dents, quelques silex, une pierre olivaire en calcaire.

Le castellaras de Mauvans

Mur d'enceinte

Mur d'enceinte

C’est une enceinte en pierres sèches impossible à dater. On a retrouvé, côté est, des tessons d’amphore italique. Il y avait donc un commerce au tournant du IIIe avant notre ère.

On a également retrouvé de la céramique micacée et un morceau de meule.

Mur d'enceinte

Mur d'enceinte

Le castellaras est légèrement incliné vers le sud et possède un deuxième mur d’enceinte.

En 1904, un premier plan du site a été dressé. Deux portes sont repérées. Mais il y avait aussi des pierres à sel pour les bergers et donc une occupation plus récente.

On n’a pas retrouvé de matériel. L’enceinte est probablement protohistorique.

Vue depuis le castellaras

Vue depuis le castellaras

La grotte Lombard

SAINT-CEZAIRE-SUR-SIAGNE

Il y a deux grandes zones dans la grotte :

- Néolithique ancien

- Fin du Paléolithique

C’est la partie néolithique qui a été fouillée.

SAINT-CEZAIRE-SUR-SIAGNE

Plusieurs fouilles ont ramené des débris d’outils, dont seize variétés de silex alors qu’il n’y en a pas dans la région. De même pour d’autres minéraux. Ce ne sont pas de beaux outils, ils semblent avoir été abandonnés ici.

On retrouve aussi des restes d’animaux, principalement du gibier, très peu de bétail et aucune trace de végétal, ce qui laisse penser que cette grotte était utilisée pour la chasse. On a pu dater, par l’étude des restes d’animaux, à quelle période de l’année les hommes occupaient la grotte : entre avril et juin.

Voir le lien ci-dessous pour plus de détails

Un grand merci à nos guides, Denis BIETTE et Bénédict LACAVALERIE.
 
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