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TERRES D'AQUI

TERRES D'AQUI

Le blog du Cercle d'Histoire et d'Archéologie des Alpes-Maritimes..


ALBENGA

Publié par M.C sur 4 Avril 2022, 05:46am

Catégories : #sorties CHAAM

03/04/2022

        

                     Cliquer sur les photos pour les agrandir

 

Albenga, Albium Ingaunum, ancienne ville des Ligures Ingauni, a été fondée sur une colline près du fleuve Centa. Au IIe siècle, les Romains prennent possession de la côte et Albenga devient un important municipe romain.

La vieille ville médiévale se superpose exactement au schéma d’urbanisation de forme octogonale de l’époque romaine.

Les thermes romains

Au pied d’immeubles modernes, dans le lit de la rivière, les thermes romains.

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Pour accéder aux thermes, il faut traverser le Centa.

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Les thermes n’étaient pas au bord du fleuve dans l’Antiquité. Il y avait ici une plaine alluviale.

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A cette époque, le fleuve coulait de l’autre côté de la ville actuelle, la mer et la plage parvenaient au pied de la ville. Au Moyen Âge, le changement du cours du lit du fleuve a entraîné la destruction du port et provoqué par alluvionnement un éloignement de la ligne de rivage.

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Construite sur les thermes romains, on retrouve les vestiges d’une église paléochrétienne.

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Dans la rivière, il y a aussi les piles d’un aqueduc romain, visibles quand le niveau de l'eau descend.

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Les monuments funéraires romains

 

Sur la colline en face des thermes se dresse un monument qui pourrait faire penser à une tour.

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C’est un monument funéraire romain du Ier siècle après J.C. Il a été longtemps interprété comme un phare maritime antique.

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La colline est le point de départ d’une nécropole romaine. Elle comprend aussi les restes d’un amphithéâtre romain.

Dans le palazzo ODDO est exposée une maquette de la colline avec les divers monuments funéraires encore en élévation.

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L’hôpital

 

L’hôpital a été bâti au XVIe siècle sur une partie des remparts.

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Ici, la pharmacie. Elle abritait de magnifiques pots en céramique qui sont aujourd’hui dans un musée.

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Les tours

Il y a cinq tours sur la place.

Trois d'entre elles, dont le clocher, sont regroupées près de l'église..

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La tour ci-dessous date du XIIe siècle. Au XVIe siècle, elle servait de prison.

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La tour a été coupée. Ses pierre ont été utilisées en remploi pour construire des maisons. Elle n’avait pas de rôle défensif. Elle était là pour montrer la puissance, la richesse de la famille qui la possédait.

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A l'autre bout de la place, en haut de cette tour, un belvédère a été construit..

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La cathédrale romane-gothique de San Michele

et le clocher du XIVe siècle

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Datée du XIIIe siècle, elle a subi fin XVIe, début XVIIe siècle, une transformation dans un style gothique.

La façade a été agrandie sur le côté droit.

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Sur la façade, deux groupes de statues représentant à gauche, le mal et à droite le bien.

A gauche, le lion menaçant, au-dessous, un personnage nu, sous le personnage, la lune, symbole de la nuit.

A droite, un lion protecteur, un personnage habillé, et le soleil, symbole de lumière divine.

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Le presbytère est moderne car l’ancien avait été détruit lors de la transformation baroque.

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Dans les années 1960, des travaux ont été faits pour retrouver le style médiéval, avec mise à jour de vestiges de fresques.

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Lors de la transformation gothique, les piliers ont été abîmés, leurs chapiteaux détruits.

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Ici, un ex-voto médiéval dédié à sainte Claire.

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Les fresques présentent plusieurs niveaux superposés : la crucifixion, à gauche, date du XVe siècle, les apôtres sont plus anciens.

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Ici, les vestiges de l’ancienne église du VIIIe siècle.

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La base du clocher en pierres, briques et étage en bois.

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Le clocher date de la fin du XIVe/début XVe siècle. Il est plus étroit à sa base et s’élargit en hauteur.

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Au niveau du toit, l’élévation de la cathédrale à l’époque baroque, avec de grandes fenêtres pour plus de lumière.

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Ici, une porte du XVe/XVIe siècle qui serait en ardoise d'après notre guide. Elle est dédiée à saint Michel.

Après examen des experts du CHAAM, il semblerait que ce soit une feuille de cuivre assez mince, sur une vieille porte en bois.

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saint Michel

saint Michel

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La place des Lions ou Piazza Leoni

Sur cette place, on voit l’arrière de la cathédrale.

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Ici un pont suspendu entre l’évêché et la demeure du marquis, preuve de la liaison entre pouvoir et église...

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Au sol, le blason en mosaïque de la famille del Caretto.

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Plus d'infos sur la famille Del Caretto ci-dessous :

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Au fil des rues…

Sur cette façade, des blasons…

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Le blason des Cepolla, avec des oignons..

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Plus d'infos sur le lien ci-dessous :

Ici, derrière sa fenêtre en trompe-l’œil, la légende d’une jeune fille enfermée par son père..

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La porte de l’ancien couvent des Franciscains..

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Ici, l’ancien couvent des Dominicains avec des fresques..

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Là, un oratoire..

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Une pierre romaine en remploi à la base du clocher avec une épitaphe du IIe siècle..

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Les maisons se soutiennent entre elles..

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Quelques portes et remparts...

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Voûte récente pour faire un passage dans le rempart

Voûte récente pour faire un passage dans le rempart

Meurtrière d'origine

Meurtrière d'origine

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La loggia comunale

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Sur le mur, en entrant, des vestiges épigraphiques dont certains en partie reconstitués, des fragments de tombe, une urne cinéraire, un buste provenant des thermes..

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Dans la deuxième salle, une fresque de Canavesio, du XVe siècle.

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Au sol, une mosaïque romaine et une tombe en bâtière sous tegulae..

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Un puits de l’époque romaine usé par les cordes..

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Un sarcophage..

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Des étalons mesures pour diverses marchandises..

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Le baptistère

 

Photo de Jean-Pierre Cavelan

Photo de Jean-Pierre Cavelan

Le baptistère, édifice paléochrétien, date de la fin du Ve siècle.

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Les fonts baptismaux étaient en marbre, entourés de colonnes. Ils sont construits sur d’autres plus anciens. La religion chrétienne est arrivée très tôt à Albenga.

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Dans des niches, d’autres fonts baptismaux..

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Les fonts baptismaux ci-dessus datent du XVIe siècle et sont encore utilisés..

Une mosaïque byzantine du Ve siècle dédiée à la Trinité et aux Apôtres.. Au-dessous, il y avait des reliques.

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Quelques fresques médiévales...

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Le plafond en bois est plus récent. A l’origine, il s’agissait d’une coupole incorporant des amphores ; elle était très bien conservée, mais elle a été détruite par ignorance.

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Les amphores ont été conservées ici.

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L’église San Vittore

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Les ruines de l’église San Vittore ont été découvertes lors de travaux pour construire une station-service en 1956.

Dessous, il y avait une nécropole.

L’église date du IVe / Ve siècle. Elle a été agrandie au XVIe / XVIIe siècle. Un autel romain sert de base à l’autel chrétien.

Au XIe siècle, elle était encore en fonction. Elle a été abandonnée vers la XIVe / XVe siècle car elle était souvent inondée.

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Pontelungo

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Pontelungo est un pont médiéval mais on retrouve dans sa structure des pierres de remploi d’époque antique, peut-être un pont romain effondré.. ?

Jusqu’à la moitié du XIIIe siècle, le fleuve Centa coulait sous le pont..

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Sanctuaire de Pontelungo

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Le sanctuaire date de 1722. Il est dédié à la Vierge pour avoir sauvé les habitants d’une attaque de pirates en 1637, grâce à une lumière extraordinaire qui les a fait fuir.

Il est bâti sur les ruines d’un ancien hôpital, hôpital transporté dans le centre ville.

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Le triptyque date du XVIe siècle.

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Plus d'images avec

les photos de Jean-Pierre CAVELAN

 

C’est ici que s’achève la visite très riche d’Albenga.

 

Merci à notre guide pour ses explications

et au CHAAM pour l’organisation.

 

 

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